Le Cat croise les griffes... Melmac va poursuivre son aventure éditoriale avec une parution en novembre. Vous allez dire, "y'a pas le feu", puisque nous sommes en juillet. Mais justement si, il va y avoir le feu puisque nous irons sur une île volcanique... Après "Sabrina", co-héroïne de La femme qui mangeait des fleurs, de Guillaume Chèrel (recommandé pour l'été sur la plage - ou à l'ombre - par Olivia de Lamberterie de Télématin), nous allons faire connaissance avec "Julia". Mais Julia n'est pas une femme, c'est une île. Si elle emprunte bien son nom à un prénom féminin, elle en a cependant porté d'autres, comme "Ferdinandae" ou "Graham". Suivant la nationalité de ceux qui l'ont dénommée. Car Julia est une île volcanique apparue en 1831 au large de la Sicile. Dans ce roman, Julia, une île, Olivier Boura (auteur de La nuit du Rhône, Marseille ou la mauvaise réputation, ou encore du Dictionnaire des écrivains marseillais ou de Napoléon n'est pas mort à Sainte-Hélène) imagine qu'elle réapparaît aujourd'hui, et il met en parallèle l'histoire vraie, telle qu'elle s'est déroulée au XIXe siècle, avec ce qui pourrait se passer aujourd'hui. Ce n'est pas tout à fait une uchronie, mais pas tout à fait le réel non plus. C'est un roman hybride, un "roman-bouffe" selon le mot de l'auteur, passionnant et original.
Après ça, si le dieu des chats prête vie à Melmac quelque temps encore, le Cat vous prépare deux excellentes surprises, au moins, pour le printemps 2022, qu'il n'est pas encore temps de vous révéler. On en reparlera à la rentrée.
The Melmac Cat