Il est parfois utile de faire un point. En voici un . Et de s'expliquer un peu sur ce que l'on est entrain de faire.
Etre éditeur est un travail à triple ou quadruple entrée, un peu schizophrène. Dans le même temps vous devez faire la promotion des livres qui viennent d'être publiés, préparer ceux qui vont l'être bientôt, et prospecter pour le futur.
Ainsi va la vie de MELMAC. Sorti fin août, La Source bleue, de Bruno Carpentier, un polar presque rural, historique et aux airs mystérieux, est toujours sur le devant de la scène, et c'est très très bien qu'il en soit ainsi. Vous, lecteurs et lectrices, pourrez retrouver Bruno dans des salons du livre et des dédicaces, le 11 novembre à Sanary, les 17, 18 et 19 novembre à la Fête du Livre de Toulon, les 25 et 26 novembre au Festival du Livre de Marseille, le 2 décembre à Draguignan, le 9 décembre à Saint-Maximin, ou le 16 décembre à Gréasque... Mais les deux publications de novembre de MELMAC, à savoir Marseille, 1423, on a volé les chaînes du port, de Jean-Pierre Cassely, et Coureurs de nuages, de Pierre Luciani, commencent elles aussi leur vie publique. Ainsi, Jean-Pierre Cassely et son roman marseillais historique, contemporain, son presque-polar également humoristique, sont-ils ce samedi 11 novembre au matin à la librairie Le Blason à Aix-en-Provence, puis au Carré des Ecrivains à Marseille au Centre-Bourse le samedi 25 et au Festival du Livre de Marseille au parc Chanot le dimanche 26 ; puis encore le 9 décembre à la librairie Prado-Paradis. Dans le même temps Pierre Luciani et son roman SF imbriqué dans un roman noir cinématographique sont également de sortie le samedi 9 décembre, à Aix-en-Provence à la librairie le Lagon Noir ; la semaine suivante, le 16 décembre, à la librairie marseillaise Cultures Obliques, tandis que le samedi 25 novembre on les verra au Festival du Livre de Marseille.
Quant à Changer de vide, le roman introspectif de Stéphane Menu sorti en octobre, c'est avant tout par les plateformes de vente en ligne qu'il trouvera son chemin, mais on retrouvera également l'auteur dans des salons et dédicaces à venir.
Pas mal déjà, mais un éditeur prépare l'avenir, bien sûr. Sachez donc que la sortie de janvier, Nous étions de jeunes punks innocents, de Paul Milhaud, roman-rock initiatique, est en cours de préparation, texte relu et corrigé et re-relu et recorrigé, couverture finalisée, lancement le 19 janvier chez Lollipop booké, et le livre quasiment prêt à rentrer chez l'imprimeur. Mais la suite est là aussi, les auteurs bossent, et MELMAC également. Il y a d'abord les textes, ceux de Blast, de JMDG, de L'argent du sucre, de Pierre Fiastre, de Paris District Zéro, de Jérémy Bouquin, de Ibomiran, de Bernard Vitiello, Jacques Barbéri et Patrick Coulomb. Tout cela est "sur le feu", en deuxième ou troisième lecture, les auteurs et l'éditeur échangeant par mail, le travail avançant aussi sur les jaquettes (les couvertures) : celle de Ibomiran et de L'argent du sucre sont prêtes, celles de Paris District Zéro a priori bien définie, et celle de Blast en mode recherche active. Ceci pour les plus simples en quelque sorte. Car fin mai - début juin est aussi prévue la publication de la "saison 2" du Cercle des polardeux marseillais et de leurs complices ; là, c'est une autre paire de manches, la couverture est prête, mais les textes doivent être relus, assemblés, re-relus, voire intégrés pour certains qui vont peut-être encore arriver d'ici Noël. Un travail quotidien. Enfin, last but not least pour les disons 7-8 mois à venir, il y a le livre sur Nitrate, rock urbain, dont les textes restent en bonne partie à écrire et les photos à mettre en place. Travailler avec un groupe de rock est un bonheur, mais c'est aussi un mécanisme différent que travailler avec un seul auteur.
Tout cela se met en place à coups de mails, de SMS, d'appels téléphoniques, de déjeuners. Tout en pensant à informer le diffuseur de l'avancée des projets, de lui donner les éléments de communication pour les agents commerciaux qui vont aller "défendre" les livres auprès des libraires. Tout en veillant à respecter les échéances, tant financières que techniques, de notre imprimeur. Du taf de schizophrène, on vous dit.
Et bien entendu, il y a les livres en gestation un peu plus lointaine, mais déjà dans les tuyaux, et les lectures de manuscrits, pour encore plus tard, à horizon 14, 16, 18 ou 24 mois. En vrac, les noms de quelques auteurs que vous devriez retrouver ou découvrir en 2024 et 2025 : Bruno Carpentier, Gérald Wittock, Patrick Coulomb, Anik Cohen, Aymar Batenana Casanova, Heraldo Belkacem Schwartz, Pierre Luciani, Mathieu Croizet, et bien sûr une "saison 3" du Cercle des polardeux marseillais et de leurs complices.
Liste non-exhaustive.
Si les dieux de la littérature nous prêtent vie. Que Calliope et Clio protègent le Cat... Et qu'Ellen the CatWoman soit remerciée pour sa patience.
Merci à vous tous et toutes d'avoir pris connaissance de cette brève notule sur ce qu'est le travail schizophrène et passionné d'un éditeur.
The Melmac Cat