Tout plein de nouveaux auteurs ces jours-ci chez Melmac, collection "esprit noir". Tout d'abord celles et ceux du Cercle des polardeux marseillais, saison 3. De Joëlle Vialatte à Loïc Nicoloff, de Cécile Carello à Robert Salapian, de Gilles Del Pappas à Maurice Gouiran, de Philippe Moncho à Valérie Van Oost (lauréate pour son texte paru dans le Cercle 3, "Alex", du Prix de la Nouvelle Noire du Printemps du Polar), ou encore de Bruno Manuel à Mireille Sanchez, le "Cercle" compte une dizaine de nouveaux auteurs, sans parler des enfants de la classe de CM1 de l'école Saint-André-Condorcet... Chacun nous raconte un Marseille à sa façon, version noire et policière oblige puisque c'est la thématique du recueil.
Et puis, hors du Cercle mais dans la collection esprit noir toujours, voici qu'arrivent deux polars plutôt courts, au format poche, de l'auteur corso-nîmois Julien Codaccioni. Retenez ce nom. Deux p'tites baltringues et Le paradoxe de Rio racontent, sur un ton mi-amusé mi-distancié, deux drames qui sont régis suivant la même trame : un héros dépassé par la situation fait appel à des individus non-recommandables... Le fish out of the water des Anglo-Saxons, en version corso-gardoise, nettement plus délétère Dans un cas comme dans l'autre, le chemin emprunté ne peut pas vraiment mener à une issue sereine. Comme on disait dans le temps, et le Cat se souvient de l'expression, "c'est du nanan", ou si vous préférez la lecture en est facile mais néanmoins délicieuse.
The Melmac Cat
> Le Cercle des polardeux marseillais et de leurs complices, saison 3, 248 pages, 16 €
> Deux p'tites baltringues, de Julien Codaccioni, format poche, 144 pages, 8,50 €
> Le paradoxe de Rio, de Julien Codaccioni, format poche, 184 pages, 9,50 €