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polar made in Marseille City -
C'est l'histoire d'un type qui a passé sa vie à ramasser les ordures. La petite cinquantaine, pas vraiment flambeur ni m'as-tu-vu - mais plutôt têtu - Etienne Cataldese, alias 'Biagio', le prénom italien qu'il aime utiliser plutôt qu'Etienne, a décidé d'enquêter sur l'assassinat de son ami Robert (Robert Dalban, comme le comédien français, second-rôle vedette des années 50-60.) En retraite malgré son jeune âge, Cataldese a du temps à perdre et il aime bien, à l'instar du célèbre enquêteur belge Hercule Poirot, faire fonctionner ses "petites cellules grises". Sillonnant la ville sur son scooter vintage avant que ce ne soit à la mode (un Lambretta 150LD de 1957), Cataldese a des relations bien utiles, chez les éboueurs, dans la police, chez les restaurateurs, ce qui va lui permettre d'avancer aussi vite dans son enquête que ce que fait la police qui la mène en parallèle. Bref... Pourriture Beach était mon premier "polar", aussi j'y ai mis plein de trucs qui ne sont pas forcément ce que l'on met habituellement dans un polar. Quoique. On y trouve des réflexions sur la vie, plein de phrases en mauvais italien et des motivations héroïques complètement à côté de la plaque. Quand j'en relis des bouts de temps à autre, je me dis que oui, finalement, c'est un bouquin plutôt sympa, et je me le dis pas à chaque fois (quoique... hahaha). C'était aussi un des trois premiers polars de L'écailler du Sud, sorti en même temps que Bonne mère de François Thomazeau et Le crapaud qui fume de Serge Scotto. De bien bons souvenirs.
"Pourriture Beach" - L'écailler du Sud (2000), format poche, sous le pseudo de Patrick Blaise. Epuisé. (Mais on peut encore trouver ce titre dans le volume double "Marseille fric foot meurtres - Eboueur un jour, enquêteur toujours" publié en 2014 par 1961digitaledition).